Sinatou SAKA

Revue Béninoise du 11 au 16 mars 2013

François 1er: Nouveau Pape de L'Eglise romaine.
François 1er: Nouveau Pape de L’Eglise romaine.

Les béninois  ont commencé la semaine en deuil  avec l’annonce le 12 mars de la mort du professeur Sébastien Djènontin, assassiné en son domicile sis à Abomey-Calavi dans la nuit du dimanche au lundi dernier par des individus non identifiés. Maître Assistant, monsieur Sébastien Djènontin devait porter le grade de Maître de Conférences des Universités au cours de la prochaine session du CAMES. Malheureusement, il a été tragiquement arraché à la vie pour des raisons non encore élucidées comme nous l’apprend le site internet 24haubénin. Toujours au compteur des tristes nouvelles, le même site internet nous apprend que Merveilles Davy Kokou Zinsou, alias Yémandja le Messager, membre du célébre groupe Apouké est dans un état critique de santé. L’artiste chanteur recevrait les soins dans un centre de santé à Azowlissè dans le département de l’Ouémé quand son cas est devenu plus préoccupant. Vue l’ampleur que prend sa situation sanitaire, des cris de détresses sont lancés pour appeler des bonnes volontés à voler à son secours afin d’éviter l’instant fatal. Du moins, pour éviter que cela ne survienne pour faute de moyens financiers.  Le 13 mars, l’Agence Bénin Presse apprend de source locale les populations ont découvert un gisement d’or à Koney, situé à huit kilomètres de Founougo, le plus grand arrondissement de la commune de Banikoara. Selon cette source, elles ne se sont pas fait prier pour commencer par se servir. Cependant, l’arrivée des gendarmes sur le site a provoqué la débandade générale des orpailleurs.  Le 14 mars,  La Presse du jour et plusieurs journaux béninois parlent de l’organisation des états généraux de la justice béninoise. De sources proches de son cabinet, le Garde des sceaux, ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme , Madame Madougou, aurait déjà organisé deux grandes séances de travail avec les acteurs du secteur pour voir comment tenir dans les délais impartis ou tout au plus ne pas dépasser la première semaine du mois d’avril.

Autre fait marquant de cette semaine, le quotidien Adjinakou nous apprend que pour avoir tenté de poser, vendredi, une question jugée dérangeante à la ministre de la fonction publique, Maimouna Kora Zaki, un jeune étudiant s’est vu tout simplement éconduit, à Parakou, de la salle où la ministre invitée dans le cadre des festivités de la Journée internationale de la Femme, venait de donner une communication. Pendant ce temps, Le Matin s’intéresse plutôt au recours de Kamarou FASSASSI, en inconstitutionnalité de la décision de sa  poursuite devant la Haute Cour de Justice. En effet, Monsieur Kamarou FASSASSI, ex-ministre des mines, de l’énergie et de l’hydraulique  estime que cette décision par laquelle l’Assemblée nationale autorise sa poursuite comporte diverses erreurs telles que la différence entre le texte soumis à la Haute Cour de Justice et aux députés. En fin de semaine, loin des soubresauts de la semaine, la presse béninoise est conviée au lancement d’une nouvelle offre de Bénin Télécoms. L’Evènement Précis rapporte que la société Bénin Télécom SA entend améliorer ses prestations. Elle compte accompagner le Bénin sur le sinueux chemin de la numérisation en diversifiant sa gamme de produits. Dénommé « Alivo » qui signifie ‘’la voie est libre’’ en langue nationale fongbé. Ce produit offre plusieurs avantages aux consommateurs tels que le forfait de trois mille francs qui permettra de communiquer sans limite pendant trente jours. Pour finir, L’Evènement précis renchérit sur l’actualité religieuse, en s’intéressant sur ce que les béninois attendent du nouveau souverain Pontife : François 1er ! L’évènement précis remarque que  de ceux qui désirent voir François effecteur une visite en Afrique à ceux qui attendent de le voir réconcilier le monde en passant par ceux qui comptent sur lui pour réunifier l’église catholique, les espérances des Béninois sont nombreuses.

A la semaine prochaine !


Les béninois apprécient l’élection de Jorge Bergoglio à la tête de l’Eglise catholique

imagesPremier Pontife non-européen, le Pape Jorge Bergoglio, autrefois archevêque de Buenos Aires et âgé de 76 ans est devenu mercredi soir après deux jours de conclave, le nouveau chef de l’Eglise romaine.

Malheureusement, il n’est pas africain ! Malgré le fait qu’il y avait 11 cardinaux venus du vieux continent dont les favoris étaient le Ghanéen Peter Turkson et le Guinéen Robert Sarah.

Mais cela n’a pas empêché plusieurs chrétiens catholiques ou non, de donner leur avis sur ce nouveau pape.

Je suis allé à leur rencontre  après l’effervescence de l’annonce , non, pas avec un micro comme les confrères de la télévision ou de la radio mais sur Facebook et Twitter comme une vrai blogueuse et journaliste web !

Que voulez-vous ? Nous avons également nos méthodes !

Si certains Chrétiens interrogés se montrent satisfaits, d’autres, par contre  restent très sceptiques mais point commun, tout le monde lui souhaite de réussir.

Beaucoup trop vieux…

 

Non, européen? signe d’un progrès….

 

Indifférent….

 

Fier d’être catholique…….

 

 

Désormais pape émérite, Benoît XVI laisse à son successeur,cinq chantiers délicats: la gestion du gouvernement de l’Eglise , la rupture avec la société moderne, la crise des vocations, le dialogue oecuménique avec le reste de la chrétienté et l’approfondissement des passerelles avec l’islam et le judaïsme.

 


Journée Internationale de la Femme : Tenants et aboutissants de la loi sur la parité au Bénin

Léontine Idohou
Léontine Idohou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Initiée en 1977 par les Nations Unies, la journée de la femme est célébrée tous les 08 mars dans le monde entier. Pour 2013, les Nations Unies ont choisi pour thème: « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ».

Depuis l’avènement du gouvernement actuel,  la journée internationale de la femme dispose d’un rayonnement particulier au Bénin.

Où en sommes-nous aujourd’hui au niveau de la promotion de la femme dans les institutions de la république ? Comment les femmes rurales sont-elles impliquées dans la valorisation des femmes béninoises ? Quelles sont les obstacles qui se posent au niveau de la promotion de la femme ? Quelles sont les réussites ? Comment apprécier cette célébration du 08 mars ?

Autant de questions que l’on doit se poser aujourd’hui. Pour y répondre, nous avons posé la question  à Madame Idohou LéonTine, Présidente de Rifonga Bénin, un réseau qui vise un meilleur placement des femmes sur les listes électorales.

Nous lui avons donc demandé où est-ce qu’elle en était aujourd’hui par rapport au lobby sur l’adoption de la loi sur la parité ? Elle nous a répondu qu’au niveau du réseau, elles sont soumises à la volonté des députés parce que le rôle de ces derniers c’est de voter les textes. « Nous ne pouvons qu’apporter des amendements pour améliorer » a-t-elle ajoutée. Quant au lobby, Madame Idohou rassure sur l’engagement de Rifonga à poursuivre le plaidoyer à l’endroit de la société civile, des organisations mais aussi des partis politiques sur toute l’étendue du territoire. Car selon notre interlocutrice, les élections municipales de 2013 sont très importantes puisque c’est des élections à la base qui concerne tout le monde, hommes et femmes. Cependant, la présidente de Rifonga Bénin affirme ne pas être surprise par le report sine-die de la loi sur la parité par les parlementaires car au Bénin, toutes les lois ayant trait aux femmes sont difficilement acceptées.

Ensuite, à la question de savoir, comment les femmes rurales sont-elles impliquées dans la valorisation des femmes béninoises, Madame Léon-Tine répond que le réseau travaille dans les douze départements du pays et que le discours de son organisation ne s’adresse pas en priorité aux intellectuelles qui sont d’ailleurs très minoritaires.

Et puisqu’aucune œuvre humaine n’est très évidente et facile, le réseau Rifonga rencontre aussi des difficultés telles que l’insuffisance des moyens financiers pour permettre aux femmes de faire de belles campagnes électorales. « Ce n’est donc pas facile parce que certains hommes pensent que nous voulons leur arracher leur place. C’est de bonne guère parce qu’ils sont les premiers à élaborer des lois, même en notre nom alors  si aujourd’hui, nous décidons de prendre ce dont ils ont bénéficié depuis des années, ils ont raison de se plaindre alors que nous voulons juste travailler avec eux pour le développement. » a ajouté Madame Idohou à ce sujet.

Mais le réseau Rifonga sent quand même une certaine prise de conscience de la part des hommes qui commencent à être véritablement bousculé par des femmes compétentes et dynamiques.

Pour conclure cet entretien, nous avons demandé comment  Rifonga Bénin appréciait  cette célébration du 08 mars. Et la réponse est sans appel, pour la présidente, il ne s’agit aucunement d’une fête mais d’une journée de réflexion et de bilan sur les conditions de la femme et à travers les conditions de la femme, des enfants et des époux. « En ce qui me concerne, le 08 mars prochain, je demanderais au Chef de l’Etat qui nous a promis le 08 mars dernier de voter la loi sur la parité, pourquoi cette loi n’est pas votée alors qu’il dispose de la majorité au parlement » a-t-elle conclu.

In fine, nous pouvons dire que la femme occupe encore une place inférieure à l’homme dans la société béninoise. Beaucoup de choses restent à faire !

Nous noterons également que les femmes ne sont pas là pour prendre la place des hommes, ni pour leur faire la guerre, mais plutôt pour travailler à leur côtés pour qu’il y ait un développement harmonieux.

L’autre point important soulevé lors de cette interview c’est l’indignation de la présidente de Rifonga par rapport aux stéréotypes qui circulent sur les femmes car ce sont elles qui brassent des milliards au marché et s’occupent jour et nuit de leurs familles.

Finalement, il serait intéressant de voir les femmes à des postes de responsabilités car comme l’a dit Montaigne « Les femmes n’ont pas tort du tout quand elles refusent les règles de vie qui sont introduites au monde, d’autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles ».

 


C’est bientôt la fin des bus Benafrique !

téléchargementDans un billet précédent, certains s’en souviennent peut être, je vantais les mérites de ces nouveaux moyens de transport au Bénin. Mais  ça c’était avant ! Car, je viens vous expliquer aujourd’hui pourquoi ces nouveaux bus disparaitront si les mesures qui s’imposent ne sont pas prises rapidement.

Il y a quelques jours, après plusieurs semaines de pause (oui, les zémidjans de Cotonou, sont plus pratiques pour faire les courses), j’ai repris les bus Benafrique, moins chère pour la distance que je voulais parcourir .Et grande était ma frustration quand j’ai remarqué que la « béninoiserie » avait pris son service dans le milieu.

Des bus qui voulaient combler un vrai besoin à Cotonou

L’un des indices visibles de développement d’une métropole, est la présence d’un réseau de transport urbain collectif de masse. Un tel réseau n’existait plus dans Cotonou et en conséquence, cet indice de développement a disparu de notre cité, il y avait donc ce vide à combler. Mais comment le combler sans aggraver les phénomènes de congestion, de pollution atmosphérique et d’insécurité routière liés à la forte croissance des deux roues et autres modes actuels de déplacement dont notamment les voitures d’occasion importées ?

L’objectif  était donc d’assurer aux Cotonoises et Cotonois, une bonne mobilité urbaine dans un environnement sain.

Aussi ces bus visait la reconversion socioprofessionnelle à terme, d’un certain nombre de conducteurs de taxis-motos dans la société BENAFRIQUE (électriciens, mécaniciens, conducteurs, ajusteurs, soudeurs, tickettiers, agents d’entretien, cadres à divers niveau, etc.) ; une meilleure organisation autour des abris-bus qui leur permettra de gagner plus décemment leur vie ; l’assainissement de l’environnement et la diminution de la pollution atmosphérique forcément bénéfiques pour eux-mêmes.

Cependant, la mauvaise foi s’est mêlée au milieu…

En effet, malgré toutes les bonnes intentions énumérées ci-dessus, les bus Benafrique n’offre plus le confort  initialement promis. Ils sont bondés et malgré que les passagers arrivent difficilement à bouger un de leurs membres, les chauffeurs s’arrêtent encore aux arrêts bus pour prendre d’autres  passagers. A croire qu’ils ont des subventions pour le nombre  de passagers pris dans les bus.

Second problème, la durée des trajets. Cet acharnement des chauffeurs à embarquer tout le monde ou un maximum de personnes a bien sûr des conséquences sur la durée des parcours qui s’éternisent à mon avis.

Il n’est pas possible de prendre les bus Benafrique et d’arriver à l’heure à son rendez-vous ! Vous imaginez  faire seulement 18 km en 2h de temps ?

Impossible encore de prévoir la durée du parcours. C’est au gré du chauffeur qui décide en toute souveraineté du nombre d’arrêts à effectuer.

Outre ces aspects au niveau de la forme, abordons maintenant l’aspect économique de ce nouveau mode de communication et là, je vous dis c’est un fiasco !

En réalité, aujourd’hui dans chaque bus, nous avons un receveur  qui perçoit 200 francs chez les passagers, un chauffeur et un compteur qui se situe au milieu du bus. A la station bus, un contrôleur vient vérifier l’affichage du compteur. Et le système a l’air de bien fonctionner.

Mais c’est sans compter l’intervention malsaine de ce petit groupe car qu’est ce qui se passe désormais dans ses bus ?

Pour surmonter l’obstacle que constitue le compteur, cette petite équipe fait entrer les passagers par derrière. Ceux-ci s’installent donc sans passer par le compteur mais l’abus de confiance ne s’arrêtent pas là, l’équipe va jusqu’à tolérer des passagers à l’avant du bus c’est-à-dire avant le compteur. Ceux-ci bien sur payent les 200 francs mais qui sont détournés par la mafia puisque le compteur n’a pas enregistré ces passagers.

A part ces problèmes, faut relever l’impolitesse de cette  équipe qui a une fierté démesurée se cachant derrière la couverture de la mairie pour commettre des infractions de la route.

En gros, soit on instaure un autre système de paiement  comme des tickets aux différentes stations par exemple, soit on peut craindre le pire alors que les promoteurs de ces bus voulaient tout simplement contribuer au développement.


Lettre ouverte au Directeur Général de la Société Béninoise d’Energie Electrique:Merci!

267911_431641973579510_1163696863_nCher Directeur Général de la Société Béninoise d’Energie Electrique,

Je viens vers vous aujourd’hui pour vous faire part d’une situation qui m’attriste vraiment mais avant je tiens à vous faire une confidence. Confidence que je n’ai encore faite à personne. Je suis courageuse, forte, endurante et je m’obstine à faire face à toutes les difficultés MAIS, je vous le confie, j’ai peur du noir. Cependant, tout ça c’est du passé car grâce à vous, j’ai surmonté cette phobie du noir.

L’obscurité me faisait perdre tous mes moyens et ce n’est pas ma moyenne à l’examen de fin d’année qui s’améliorera avec votre politique de distribution d’énergie mais au moins j’ai appris à apprécier la bougie à sa juste valeur, je vous en remercie.

En effet, depuis plusieurs semaines déjà, pour des raisons indépendantes de votre volonté, vous privez tout mon quartier d’énergie et mes parents comme ceux de plusieurs maisons voisines ne sont pas aussi respectables que vous pour acquérir un groupe électrogène. Mais au moins, ils y pensent désormais, je vous en remercie!

Je vous dis merci aussi car grâce à vous, par ces temps de fraîcheur, ma chambre est bien surchauffé et je m’en réjouis. Même si sachez-le, la chaleur n’est pas bénéfique pour la santé. On s’étouffe très vite.

Je vous dis merci aussi car grâce à votre politique de distribution d’énergie, je me réveille désormais tôt pour aller en fac car la nuit sans brasseur, il n’est évidemment pas possible d’avoir un sommeil profond et réparateur.

Et à ce niveau, je vous envoie la sincère gratitude des moustiques de ma demeure car grâce à vous, ils s’alimentent très bien ces derniers jours.

Je vous dis merci également car grâce à vous, notre frigo et nos appareils électroménagers sont désormais en panne et je suis privée d’eau glacée nuisible à la santé mais aussi de télévision pour suivre les informations.

Je vous dis merci parce que, j’ai désormais mal aux yeux à force d’étudier avec la bougie, ce qui m’a décidé à abandonner l’écran de mon ordinateur auquel j’étais accro mais surtout merci pour l’entorse à mon pied gauche qui m’oblige à rester chez moi pour une fois. Grâce à vous je n’ai plus peur de la nuit.

Je peux désormais sortir les soirs avec mes amis. Grace à vous je me suis fait de nouveaux amis riches ! Vous comprenez les « bobos » avec des groupes électrogènes.

Alors franchement merci Monsieur, Si je peux me le permettre, je voudrais également féliciter vos agents releveurs et vous prier de leur accorder soit une promotion, soit des augmentations de salaires car c’est le sourire aux lèvres qu’ils viennent chez moi pour déposer notre facture d’électricité alors qu’on n’a presque jamais l’objet même de ces factures.

Féliciter les aussi car très perspicaces, ils n’hésitent pas à venir dans le quartier pour de nouvelles installations électriques alors que nous qui y sommes depuis des mois n’avons pas d’énergie.

Pour toutes ces bonnes raisons, une cliente anonyme est infiniment reconnaissante envers vous.

Passez mes salutations à votre cousine qui distribue l’eau et qui bien sûr adopte la même politique  que vous.

Lumineusement vôtre!


Le Bénin : Prochaine destination des terroristes ?

Cotonou

La communauté française est-elle en danger dans certains pays africains considérés jusqu’à présent comme « sûrs » ? Sept Français, dont quatre enfants, ont été enlevés il y a quelques jours dans l’extrême-nord du Cameroun à la frontière avec le Nigeria. Ce nouvel enlèvement porte à quinze le nombre d’otages français à l’étranger, tous en Afrique.

Le Bénin n’était pas sur la liste des pays dits « sensibles ». C’est la première fois que  les autorités françaises placent notre pays en zone rouge avec cette annonce du Quai d’Orsay en précisant que le risque d’enlèvement ou d’attentat existe au Bénin. « Il est formellement déconseillé de circuler de nuit et il est déconseillé sauf raison impérative de séjourner dans la zone comprise entre la route nationale inter-Etats (RNIE) n°2 et la frontière nigériane de Tchaourou à Malanville et dans le parc national du W », a-t-il ajouté.

Nous sommes donc pour une fois sous les feux des projecteurs !

Tout le monde parle de nous !

C’était même en bande urgente sur le site de France 24 et je dois avouer que ça m’a bien fait plaisir même si oui, ça aurait dû être pour des raisons plus joyeuses et positives mais bon…

Qui l’aurait cru ?

Surtout pas les autorités béninoises en tout cas qui selon les propos du ministre de l’intérieur dénoncent un acharnement contre le Bénin.

Après ce communiqué du ministère des affaires étrangères,

Le gouvernement dément formellement ces allégations dénuées de tout fondement qui créent une psychose artificielle dans l’opinion publique nationale et internationale autour d’un pays pourtant reconnu pour sa stabilité et le bon fonctionnement de ses institutions démocratiques.

Le Bénin qui entretient par ailleurs d’excellentes relations avec la France souhaite obtenir de plus amples éclaircissements sur ces allégations diffusées par les médias français en invoquant le Quai d’Orsay comme source.

Le gouvernement béninois, à l’instar de tous les Etats engagés au sein de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) dans le combat contre le terrorisme international aux côtés des forces françaises, prend des mesures sécuritaires préventives pour faire face à toute éventualité.

En conséquence, le Gouvernement de la République du Bénin rassure l’opinion publique nationale et internationale que toutes les dispositions sont prises pour garantir la liberté de circulation à tous les ressortissants étrangers, notamment français, sur l’ensemble du territoire national.

Enfin, le Gouvernement exhorte les uns et les autres au calme et à la sérénité et les invite à ne pas céder à la panique. Le Bénin reste et demeure un lieu de séjour sécurisé.

Il y a donc apparente contradiction entre les deux pays.

D’ailleurs rien ne va plus car au moment où j’écris ce billet j’apprends du Ministère des affaires étrangères qu’une lettre vient d’être envoyée au Quai d’Orsay pour récuser l’accréditation de monsieur Jean Paul Monchau, actuel Ambassadeur de France près le Bénin et demande son remplacement.

Que peut-on retenir ?

Le Bénin est un exemple de stabilité dans toute l’Afrique, Il a pendant longtemps été un havre de paix, de démocratie et une destination propice pour les touristes du monde entier.

Alors la France a peut-être exagérée en nous plaçant en zone rouge comme le Cameroun, qui, on le sait dans la zone d’enlèvement des français a eu ses propres enfants martyrisés, tués ou enlevés alors qu’ici il n’y a jamais rien eu d’assez inquiétant.

Les béninois quant à eux sont partagés

Il y a d’une part ceux qui estiment que la France dépasse les mesures avec cette mise en garde et d’autre part ceux qui critiquent la réponse du ministère des affaires étrangères qui selon eux aurait dû travailler avec les services de renseignements français.

De toutes façons, la menace existe vraiment et on devrait commencer par s’en inquiéter quand on sait que notre système de sécurité est très précaire.  Les mesures de sécurité dont parle le communiqué du ministère des Affaires étrangères sont étrangement peu remarquables sur le terrain sinon comment expliquer le braquage du trésor public où des centaines de millions ont été  emportés. Et mieux, au Bénin, tout le monde circule et va où il veut ! La liberté d’aller et venir est la chose la mieux partagée. Aucun poste de police quand vous traversez des centaines de kilomètres. Des terroristes peuvent donc circuler allègrement dans tout le pays et commettre des  exactions.

Outre cet aspect sécuritaire, on a bien du mal à croire en ses déclarations « rassurantes » des responsables politiques béninois car n’est-ce pas eux même qui alimentent de persistantes rumeurs de coup d’Etat au Bénin ou ont il y a quelques jours boutés hors de nos frontières des islamistes dits « intégristes » dans un pays laïc ?

Même si la France aurait mieux fait dans la manière en informant son ambassadeur et les autorités locales avant cette annonce, il est clair que tout ceci a et aura des conséquences collatérales de deux ordres :

D’une part, les retombées touristiques et humanitaire qui s’amenuiseront considérablement. Pour preuve, l’institut Genech qui a annulé la mission humanitaire au Bénin du 11 février au 25 février 2013  et d’autre part  les effets fâcheux que peuvent avoir une menace terroriste sur les béninois eux-mêmes.

En définitive, avait-on réellement besoin de ça avec notre situation économique et sociale décevante? Sans parler de la latente crise politique qui sévit dans le pays.

Probablement pas…


Deuil dans le monde culturel béninois: L’artiste Zouley Sangare est morte

Zouley Sangaré
Zouley Sangaré

Vendredi 15 février 2013, aux environs de 08h 30, je me connecte comme tous les matins pour avoir le pouls de l’actualité dans le monde et une publication me frappe : Zouley Sangare est morte ! J’essaye de ne pas y croire et j’ouvre une nouvelle page web, même information : Zouley Sangare est retrouvée morte dans son domicile à Godomey ! Alors là, je commence à croire que le deuil a une fois encore frappé la famille Sangare et le monde des artistes béninois. Zouley Sangare a rendu le tablier de la vie certainement dans la nuit du jeudi 14 février au vendredi 15 février.  A l’heure où j’écris ce billet, les circonstances de cette mort tragique sont encore inconnues, tout ce que l’on sait c’est qu’elle a été retrouvée morte à son domicile par la gendarmerie très tôt ce matin et que cette nouvelle a consterné l’ensemble des béninois.

Alors, quelles sont les causes de cette mort ? Habitait-elle seule ? Ses proches l’ont-ils vu hier ?

En attendant les réponses à ces questions, revenons sur la carrière de cette brillante artiste béninoise qui faisait la fierté du pays au-delà de nos frontières.

Zouley Sangare -Sankirou

Qui est réellement Zouley Sangare ?

Chantre d’une musique libre, moderne, d’inspiration traditionnelle, je retiens de cette femme âgée d’une trentaine d’années, un exemple qui a dépassé son handicap et qui a prouvé au monde qu’elle avait quelque chose à donner ! Aussi bien, pour ses pairs handicapés mais aussi pour les autres. Passionnée de musique, elle témoigne dans un entretien  qu’elle embrassait ce domaine, pas pour devenir célèbre mais d’abord pour se faire plaisir. Ainsi, très tôt tombée amoureuse de la culture béninoise à travers les multiples concours inter-collèges auxquels elle a participé, Zouley Sangare a sorti son premier album en 1996. Le titre est intitulé « Iri Ba koubé ». Cela veut dire « Nous allons nous rencontrer ».  Et la rencontre a effectivement eu lieu avec le public. C’est pourquoi le second album, elle l’a baptisé « Souda » qui veut dire allons-y. Cela veut dire qu’elle l’a réellement rencontré  et qu’ils allaient ensemble continuer le chemin. Le 3ème album qui est actuellement sur le marché est intitulé « Seul ».

De nature modeste et effacée, Zouley Sangare est très positiviste et gardait le sourire quoi qu’il arrive. Parler d’elle à présent au passé me fait très mal car cette femme gardait à tout prix la tête haute. Pressentie plusieurs fois pour prendre part aux Koras Awards avec ses dix ans de carrière, Zouley disait toujours que la seule chose qui lui fait plaisir, c’est le souffle de vie quotidien que Dieu lui donne.

Gardienne farouche de sa vie privée car l’on ne sait pas plus sur sa vie personnelle, le dernier album de Zouley comporte 14 titres  et est chantée dans plusieurs langues du Bénin dont le bariba, le yoruba, le goun, le dindi car elle pensait  que ce n’est que par-là que nous pouvons montrer notre identité.

Très simple et toujours franche, le moins qu’on puisse dire c’est que Zouley Sangare avait un message à passer.

En définitive, Zouley nous manquera énormément !Une grande voix de la musique béninoise s’en est allée !Paix à son âme !

Une artiste ne meurt jamais! Ses oeuvres perduront!

 


JE N’AIME PAS LA SAINT VALENTIN mais un cadeau fait toujours plaisir

Vous le savez certainement, ce n’est pas mon thème favori tout ça ! Non, je n’aime pas parler de couple et d’amour (je préfère la politique et l’économie) alors je suppose que cette phrase ne vous étonne guerre.

téléchargementMais aujourd’hui, je décide d’en parler parce que justement de plus en plus de personnes sont d’accord avec moi.

Pourquoi sommes-nous contre ? Moi je préfère taire ma raison mais pour les autres, ils le savent aussi bien que moi, ce n’est pas parce qu’un jour ne suffit pas pour prouver son amour, non ! Mais généralement c’est un mauvais souvenir ou une histoire d’amour mal achevée.

En effet, la Saint Valentin est de plus en plus obstrué entre les déceptions, les clichés et les comparaisons. Alors, au-delà de notre froideur envers cette fête, elle est partout et on n’y peut rien !

On va pas se mentir, on a tous au lycée ou au cours primaire, écrit une lettre à un amoureux de classe donc c’est sûr, la haine de la saint valentin n’est pas innée.

A priori, nous sommes toutes plus ou moins indifférentes à la saint valentin. Bien sûr que c’est ringard de dire, « je fête l’amour ». Mais cela n’empêche pas les amoureux de se faire plaisir ce jour-là car, on vs reprochera jamais de le fêter mais on vous en voudra de l’avoir oubliée.

Ainsi, cher garçon, d’expérience, je peux vous dire, quand une femme vous dit, « non, non, je n’aime pas la saint valentin, c’est commercial, c’est pathétique…. » Sachez qu’elle pense ceci « si tu m’envoies pas un beau message au réveil et oublie de m’appeler, je te tue ! »

Alors, contre la Saint valentin, Oui ! Mais un cadeau fait toujours plaisir! Soyez donc créatif 😉


Entretien avec Nourou Dine Saka Saley, jeune entrepreneur béninois

Nourou Dine Saka Saley
Nourou Dine Saka Saley

Quelle est la valeur du secteur privé dans un environnement économique comme le Bénin ? Les gouvernants béninois ont-ils l’autorité et la vision suffisante pour accompagner les jeunes investisseurs ? Quelle est la vision d’un jeune quant à la situation actuelle dans le pays ? Autant de questions que peut se poser des potentielles grandes firmes voulant s’implanter chez nous. Pour y répondre, le mieux est encore de poser la question à un observateur averti du secteur privé et conscient des problèmes que rencontrent les jeunes aujourd’hui en Afrique.

Après plusieurs emails envoyés et quelques coups de téléphone auprès de notre réseau pour dénicher la perle rare, un jeune s’est imposé à nous ! La personne en question : Nourou-Dine Saka Saley, consultant juridique et financier de métier, et membre initiateur et fondateur de l’Association Cap ’Jeunes. Il est actuellement en train d’étendre ses activités dans la sous-région ouest-africaine. Pour moi, et pour mes lecteurs, il a accepté d’évoquer sa conception du développement économique au Bénin.

 On parle beaucoup d’assainissement de l’économie, de lutte contre la
corruption, d’efforts quant à la bonne gouvernance au sommet de l’Etat
mais dans le fond, qu’est-ce qui a vraiment changé en six ans au Bénin selon
vous ?

N-D. Saka Saley : Il faut  dire que si l’assainissement, les luttes contre la corruption sont encore d’actualité, c’est qu’il y a manifestement un sentiment d’échec ou tout au moins d’inefficacité ou d’inefficience. Parce que si cette lutte fonctionnait, la question ne serait plus aussi criarde de nos jours et on en parlerait un peu moins que lorsque les énoncés de bonne volonté ont commencé il y a quelques temps au Bénin.

Je me souviens qu’on avait déjà créé une autorité de lutte contre la corruption dirigée en son temps par Madame Adjai Cica. Aujourd’hui, nous ne l’avons plus sous la même forme. Elle s’est fondue en plusieurs entités telles que l’OLC (Organisation de Lutte contre la Corruption), le FONAC (Fonds national de lutte contre la corruption) et je me demande si cette dispersion dans les efforts est préjudiciable ou profitable à la lutte contre la corruption.

Ensuite, on s’est doté d’un arsenal juridique de lutte contre la corruption et des infractions connexes, dont je peine à voir les effets. Depuis que ces lois existent, je n’en vois pas l’application concrète auprès de cas avérés de corruption. Cette loi me semble un peu tirée par les cheveux car certaines fautes n’avaient pas besoin d’une loi de lutte contre la corruption avant d’être punies. Le seul code pénal était largement suffisant. Aussi, quand j’apprends qu’il y a des personnes qui ont occupé des fonctions au sommet de l’Etat et qui ont été inquiétées dans des scandales économiques (comme ça a été le cas au Port Autonome de Cotonou), et qu’il y a eu sollicitation médiatisée, par des autorités religieuses et traditionnelles à un certain niveau pour que la justice ne soit pas saisie, je suis un peu gêné par ce mélange de genres entre le religieux et le politique  alors qu’elles doivent être sévèrement découragées et punies.

Les scandales se succèdent donc, et le milliard est devenu l’unité d’infraction économique. Pour moi, c’est le signe de l’inefficience des politiques de luttes contre la corruption. On a tendance à penser à un « politisme » de lutte contre la corruption qu’à une véritable volonté d’en découdre !

Puisqu’on parle d’économie : le secteur privé en fait partie intégrante, les gouvernants suite à la table ronde ont pris des engagements aussi bien sur le plan législatif que sur le plan pratique afin de renouveler l’environnement économique du pays. Ont-ils l’autorité et la vision pour tenir ses promesses ?

Dans le principe, la table ronde est une initiative fabuleuse à reprendre mais en même temps, ces personnes qui sont impliquées dans des scandales financiers sont-elles des modèles pour impulser une nouvelle révolution économique ? Rassurent-ils les investisseurs ? Je me demande car l’Etat ne crée pas la richesse ! Il créé des conditions favorables pour la création de la richesse. L’Etat ne peut et ne doit plus recruter ou financer des activités comme ça se fait ici.

Alors, si les privés ne sont pas dans les conditions favorables pour la création de la richesse et d’emploi, nous allons nous retrouver dans un éternel recommencement. Les jeunes diplômés courront vers la fonction publique sans réelles chances, et le secteur privé, véritable levier de développement, s’en trouvera déserté. Mon rêve pour la jeunesse est celui d’une indépendance professionnelle et financière durable et pérenne dans un milieu aseptisé de lourdeurs administratives et de clientélisme. Il doit donc avoir une histoire d’amour entre le public et le privé, basée sur la réputation des politiques et la confiance réciproque des divers acteurs.

Je ne pense pas que nous ayons des modèles de vertus en termes de gouvernance politique, sinon on n’en parlerait pas en ces termes peu flatteurs. On en parle un peu plus qu’avant et on en parle seulement et malheureusement seulement maintenant.

Il n’y a pas d’actes forts ! Les actes de poursuite des infractions par exemple peuvent être faits en dehors de la Haute Cour de Justice, seulement compétente et exclusive pour le jugement. J’estime qu’il y a un frein même au niveau des actes de poursuite. Ce qui somme toute est attentatoire à la manifestation de la vérité.

On oppose parfois notre sous-développement à la mentalité des Africains et aux comportements barbares qu’on observe sur le continent. Comment marier efficacité économique et valeurs sociales et morales au Bénin ?

Je suis contre tous ceux qui disent que la culture constitue un frein au développement d’une nation. Le Japon et la Chine brillent grâce à leurs cultures. Par contre, les comportements des individus peuvent constituer des obstacles au développement d’un Etat et nous pousser à patiner de manière continue et stérile.

A présent la question fondamentale : en tant que jeune entrepreneur, comment peut-on enclencher le développement économique au Bénin ?

Il faut dire déjà que le pouvoir  est éminemment politique et un homme neuf et économiste ne garantit pas toujours une croissance économique. Par exemple, nous sommes dans une situation économique moins reluisante avec un économiste (entouré d’économistes) à la tête du pays que lorsque nous étions sous la gouvernance d’un militaire de métier.

Cependant, l’influence du politique  dans tous les domaines de la vie économique au Bénin est grande et n’est hélas en l’espèce pas forcément positive. Les politiques doivent donc aider les entreprises et quitter le subjectivisme qu’on observe actuellement. Ils doivent installer un climat de confiance avec le privé et permettre aux jeunes d’en détecter les réelles opportunités afin d’en profiter.

L’entreprise du soutien politique (marches et propos désobligeants) est malheureusement l’entreprise en plein expansion chez nous…

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Mais la mondialisation de plus en plus grandissante favorise-t-elle le développement de l’Afrique ?

Malgré la crise économique, l’Afrique a une croissance moyenne frôlant les deux chiffres. Nous ne pouvons pas en vouloir aux puissances étrangères, avec lesquelles nous collaborons, de faire la promotion et la sauvegarde de leurs intérêts économiques, y compris au détriment des économies de nous leurs partenaires. Mais c’est hélas la dure loi des échanges et du commerce… Le plus fort dicte sa loi.

Nous ne pouvons non plus nous passer d’eux, et il nous faut donc dans une optique de synergie réajuster le tir, de manière à apparaître plus unis et plus aptes à tout au moins négocier et faire réduire la fracture d’importance économique.

Chacun doit donc connaître sa place et penser collectif au niveau panafricain. C’est le seul moyen pour nous de profiter de notre excellente santé économique et des opportunités d’investissements dans notre continent.

Pour conclure :

Nourou-Dine SAKA SALEY nous dévoile une vision très réaliste du développement économique du Bénin. Ce qu’il faut retenir, c’est que malgré l’ingérence des politiques, il reste optimiste. Aussi, il préconise une collaboration plus saine entre le public et le privé.

Finalement, nous nous rendons compte qu’il est plus intéressant d’avoir un avis de cette jeunesse qui avance. Avis bien loin des théories de bureaucrates que nous suivons généralement sur les médias béninois.

Son conseil aux jeunes béninois, continuer à avancer et à se battre car comme il le martèle régulièrement : « l’avenir du Bénin repose uniquement et principalement sur les épaules de ses enfants. »


Le Hashtag qui a déchaîné les passions pour l’Afrique sur Twitter !

Qui n’aime pas l’Afrique? Personne n’oserait répondre par la négation à cette question si évidente si on vous propose de travailler à la Banque Mondiale. Pourtant  les raisons de cet attachement sont bien loin d’être aussi faciles. En effet,  combien de fois n’avons-nous pas critiqué les médias occidentaux qui véhiculent bien souvent l’image d’une Afrique malade, pauvre et sous- développée?

Statistiques du hashtag.Tweetreach
Statistiques du hashtag.Tweetreach

C’est donc pour améliorer cette image que le 15 janvier dernier, la Banque mondiale a lancé une campagne au bout de laquelle deux stagiaires en médias sociaux seront recrutés ! Pour y participer ? Rien de plus simple, un Tweet expliquant votre amour pour le vieux continent avec le hashtag #JaimelAfrique et le tour est joué.

Alors des milliers d’Africains se sont donnés avec créativité et humour  à cet exercice. Besoin d’argent ou réel passion pour l’Afrique, moins d’un mois après le lancement de cette campagne sur Twitter, les statistiques montrent le grand intérêt du public à cette action innovante de la Banque mondiale.

Comme on peut lire sur le blog de Vivien Dovi, pour le hashtag français #jaimelafrique, plus de 2 227 comptes twitter ont été touchés. La version anglaise #iwant2work4africa, a touché plus de 3 956 comptes.

On pouvait lire par exemple   :

 

 

En conclusion, J’aime l’Afrique, il aime l’Afrique, nous aimons l’Afrique et c’est la Banque Mondiale qui aura du mal à faire son choix car nous avons tous de très belles raisons.

Une chose est certaine, nous ne nous connaissons pas tous mais nous avons une chose en commun : L’Afrique.  Et la personne qui sera choisie sera un grand amoureux de l’Afrique !

Qui a dit qu’il y avait une minorité de panafricaniste ?