Jeux de la Francophonie 2013: Mes deux pépites béninoises

Jeux de la Francophonie 2013: Mes deux pépites béninoises

Quelques heures avant la grande cérémonie d’ouverture des jeux, le Palais des Congrès Acropolis de Nice

Entrée Acropolis: Photo: Sinatou Saka
Entrée Acropolis: Photo: Sinatou Saka

a inauguré ce matin en présence du Secretaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, le vernissage des expositions artistiques et culturelles en compétition. 

En compagnie d'Abdou Diouf au vernissage ce matin
En compagnie d’Abdou Diouf au vernissage ce matin

A cette occasion, j’ai rencontré deux talents béninois très sympathiques et qui se sont prêtés à mes questions.

Princesse E. BOGBONOU: Photographe et Volontaire

Princesse Photographe béninoise: Photo: Sinatou Saka
Princesse Photographe béninoise: Photo: Sinatou Saka

Sinatou Saka: D’où te vient cette passion pour la photo?

P. BOGBONOU: Mon père est photographe donc je suis née dans la photographie. Depuis mon enfance, j’ai choisi d’être photographe.

Sinatou Saka: Pourquoi en fait? Parce que ce n’est pas une profession très développée au Bénin et encore moins bien payée.

P. BOGBONOU: C’est pas bien payé mais je suis aussi membre de la Croix Rouge Béninoise et je suis membre du comité local d’Athièmé qui est d’ailleurs mon village natal que je présente sur ces photographies.

Sinatou Saka: Quel message passes-tu à travers tes photographies?

P. BOGBONOU: J’appelle au secours toute bonne volonté qui voudrait nous aider à résoudre l’épineux problème de l’innondation au Bénin.

Sinatou Saka: Qu’espères-tu après ces jeux?

P. BOGBONOU: J’espère que toutes les autorités compétentes réagiront face aux problèmes que j’aborde dans mes photographies comme l’inondation.

Sinatou Saka: Qu’est ce que tu penses de Nice?

P. BOGBONOU: Nice est une très belle ville même si il y a quelques couacs dans l’organisation.

Elle parle aussi de sa déception face à la lassitude des autorités béninoises très peu présentes aux côtés de la délégation béninoise.

Ezéchiel J. MEHOME alias Mehomez: Artiste plasticien, sculpteur et peintre passionné

photo: Sinatou.S
photo: Sinatou.S

Sinatou Saka:  Les autorités béninoises vous ont-ils soutenu pour votre présence ici à Nice.

Ezéchiel J. MEHOME: Le billet d’avion a été pris en charge difficilement mais aucun suivi n’a été fait. Nous sommes venus seuls et aucun officiel ou représentant béninois n’est venu nous rendre visite. Nous espérons qu’ils rectifierons le tir et nous rejoindrons.

Sinatou Saka: J’ai cru voir que vous faites de la récupération, c’est ça? Parlez-nous de votre oeuvre.

Ezéchiel J. MEHOME: Le style que je développe est un assemblage de toile et de sculpture. J’utilise beaucoup des bouteilles en plastique. Aujourd’hui nous parlons de changement climatique, nous avons les mêmes problèmes en Afrique comme en Occident. Les déchets plastiques représentent pour moi ces problèmes que nous vivons et nous sommes conscients des dommages qu’engendrent tous ces objets. Ma démarche s’inscrit donc dans la sauvegarde de notre planète.

Sinatou Saka: Qu’avez-vous à dire à tous les autres artistes béninois qui n’ont pas pu être présents à Nice?

Mermoz: Je leur dirais de garder  courage et ils pourront toujours représenter le Bénin à d’autres événements.

En ce qui nous concerne, nous ferons de notre mieux pour rapporter des médailles au bercail.

Sinatou: Quels sont vos projets après les jeux?

Mermoz: Il y a Dakart l’année prochaine et il y a également une exposition à Paris.

Sinatou: Quel est votre dernier mot?

Mermoz: Bonne chance à tout le monde et que le Bénin gagne!!!

Vous pouvez réécouter cette interview ici.

Pour l’heure direction Cérémonie d’ouverture des Jeux pour moi!

 

 

 

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