Parce que je suis une FILLE
Elles sont vulnérables mais surtout absentes lors des grandes prises de décisions. Sur une population mondiale estimée à un milliard de personnes, 54% des enfants non-scolarisés sont des filles et 64% des adultes analphabètes sont des femmes. Faites le Ratio vous-même !
Leur place dans la société est quasiment inexistante quand on voit ce qu’elles pèsent face aux hommes. Premières exposées à la mortalité infantile, aux grossesses précoces et au mariage forcé, la scolarisation des filles apparaît donc comme l’une des grandes solutions.
Jeunes donc fragiles…
Qu’ont de commun Malala Yousafzai et Nada Al Ahdal ? Elles sont toutes deux originaires de pays musulmans, militent pour l’éducation des filles pour l’une et contre le mariage forcé pour l’autre mais sont d’abord et avant tout des ENFANTS.
« En effet, dix millions d’enfants meurent chaque année avant leur cinquième anniversaire, de malnutrition ou de maladie. Plus de 6 millions de décès sont imputables à des maladies qui auraient pu être évitées ou aisément traitées.
Des dizaines de millions d’autres enfants souffrent de handicaps physiques ou mentaux parce qu’ils ont été privés des aliments et des soins qui leur auraient permis de s’épanouir normalement. De nombreux décès sont dus aux effets pernicieux de la pauvreté, de l’ignorance, de la discrimination et de la violence.
Les familles, les collectivités, les pays et le monde tout entier subissent de la sorte une perte effroyable et irréparable.
Passé leur plus jeune âge, les enfants ne sont pas pour autant à l’abri de forces qui menacent leur vie et leur bien-être.
Des millions d’enfants sont tout particulièrement fragilisés parce que leurs droits sont fréquemment bafoués, en particulier ceux des jeunes filles : » Selon l’ONU.
Nous devons AGIR
Face à cette situation, il serait donc un crime de baisser les bras et de ne pas donner de la voix à ceux et celles qui se battent pour faire progresser les droits des enfants en général et des filles en particulier.
Si aujourd’hui plusieurs organisations internationales s’occupent de ce problème épineux de notre ère, je dois avouer que le letmotiv de Plan International me touche énormément.
« Investir dans la fille, c’est briser le cycle de la pauvreté ».
C’est donc avec un réel plaisir que j’ai pris part le jeudi dernier au lancement du guide « Faire progresser les droits de l’enfant » et du rapport « le droit des filles de dire non au mariage ».
Au-delà d’une cérémonie formelle, pleine de fortes recommandations comme on en a l’habitude à ce genre d’événement, j’ai ressenti en premier lieu de la fierté d’être là et de contribuer à ma manière à l’amélioration du droit des enfants Africains.
Pratique et claire, ce guide que j’ai parcouru pour vous apporte inéluctablement un appui dans la lutte pour les droits des enfants à travers opportunités et informations précises.
J’ai également ressenti de la passion chez tous ces acteurs convoqués par Plan International et Save the Children qui font avec un tel enthousiasme et beaucoup d’amour un travail énorme pour la promotion du bien-être des enfants et désirent entretenir pour ceux-ci un cadre protecteur.
Tout le monde est concerné…
La situation étant assez alarmante, en venir à bout ne peut être l’apanage de la société civile, d’experts ou de Plan Bénin uniquement, la lutte pour le droit des enfants et plus particulièrement des filles est un travail collectif.
Ce travail est celui de vous et moi mais aussi celui des enfants eux-mêmes qu’on doit impliquer car il y va de la survie de l’humanité.
L’enfant africain est l’avenir de l’Afrique. Pourtant, à l’heure où nous sommes, plusieurs enfants sont encore dans les rues et donnés au mariage beaucoup trop tôt. D’autres subissent dans des familles que nous connaissons ou non des violations quotidiennes…
Il urge donc d’y mettre un terme à travers une synergie des actions.
Mettre un terme aujourd’hui aux 39000 filles de moins de 18 ans mariées chaque jour dans le monde à travers un changement profond de comportement Parce qu’elles ne sont que des FILLES…
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