J’ai rencontré Florian Ngimbis
Quelques jours après la formation Mondoblog à Dakar, je ne peux m’arrêter de penser à toutes ces personnes extraordinaires que j’y ai rencontrées. De Mylène Colmar à Serge , tous étaient aussi différents les uns que les autres .
Mais un seul a retenu mon attention. Quand je dis » retenu mon attention », ne réfléchissez pas trop loin non plus, il m’a juste intrigué un peu, beaucoup…bref !
Certainement à cause de sa super plume, de son style bien particulier et de l’humour qu’il a à aborder des sujets pourtant très délicats dans ses articles ! Ce qui ne lui vaut pas que des amis…
Le Kongosseur serait présent ! ça on le savait tous et moi en particulier ! Florian Ngimbis? J’avais une idée bien arrêtée sur celui qui avait gagné les bobs l’année dernière.
Pour avoir échangée plusieurs fois avec lui online, je savais à qui j’avais à faire ou du moins, j’avais l’impression de connaitre le personnage.
Mais en réalité, je vous le dis ! Je me suis trompée sur toute la ligne.
Il n’est pas du tout « Très sérieux», il est juste Florian.
La première rencontre
Aussitôt descendu du taxi qui me déposait à la résidence, le premier jour de mon arrivée à Dakar, je rencontrais furtivement Florian à l’étage. Et dans ce noir de la nuit, plusieurs blogueurs venu du Burkina, du Mali, du Togo étaient assis. Je ne reconnus pas certains blogueurs sur le coup (oui, René, je plaide coupable) mais Florian, oui ! Il était assis juste en face de moi et avait l’air fatigué et assez distant.
-Sinatou Saka, dit Danielle, blogueuse et super copine camerounaise qui me présentaient au groupe.
-Attends Danielle, j’essaye d’identifier tout le monde.
-Ça c’est Florian ! dis-je…
-Salut, dit-il l’air évasif…
Je sentis immédiatement que ce n’était pas le personnage que j’ai connu online.
Et me méfiant des personnes avec un caractère pédant, je me suis toute suite dit que la cohabitation allait être compliquée avec ce genre de personnes.
Mais cette première impression passa très vite contrairement à ce que l’on dit…
La première discussion
Après l’avoir observé plusieurs heures de loin, on eut enfin le temps de discuter.
-ça va Florian ?
-Oui ! tes maris ne t’ont pas permis de venir me saluer dit-il !
La glace se brise donc et s’installe un climat de confiance entre Florian et moi.
Après quelques minutes de conversations sur des sujets tout à fait futiles, je compris que j’étais en face d’une énigme qu’il fallait sonder.
Et j’ai eu bien de mal à comprendre ce jeune homme mystérieux qui ne croit ni au mariage, ni à la religion. Selon lui, tous ces concepts n’ont aucun sens.
Ça ne sert à rien de se marier dit-il l’air normal au déjeuner.
Aujourd’hui encore, Je me rappelle de nos conversations insolites, toutes avec des non-dits. …où il me confiait ses projets assez épuisants d’ailleurs…
Je me garde de dévoiler la tumultueuse vie de Florian ici…je voudrais pas frustrer mon nouvel ami…
« Inconscient » de son succès…
Je me trompe ou peut être fait-il semblant (on ne sait jamais) mais Florian est étonnamment humble.
Quand il me confie que sa mère le « tabasse » pendant que je lui dis que sa famille doit être fière de lui, je tombe radicalement des nus.
Mais ce n’est pas tout…
Lors de nos sorties en taxi à Dakar, Florian s’inquiétait peu quant au fait qu’on pouvait s’égarer.
Son humour me déconcertait.
Avec des articles aux 1000 likes sur Facebook, Florian ne se prenait jamais au sérieux.
Bien au contraire, il en mettait toujours une couche.
Don juan dans l’âme.
A qui n’a-t-il pas promis parmi les filles qu’il enverrait des dotes pour les avoir comme épouses ?
Florian est un séducteur. Et les lianes de Dakar l’ont bien remarqué.
Ses fans rencontrés à l’institut français peuvent en témoigner.
Cependant, au-delà de tout ça, je ne peux pas encore dire que je connais Florian mais il m’a convaincu.
C’est un super écrivain.
Son texte sur la liberté pendant l’atelier d’écriture m’a laissée ébahie.
Avec des opinions très à part et provocatrices, il est un super écrivain.
Il a les pieds sur terre, feint d’être indifférent à son entourage mais est abusivement sensible.
Je lui souhaite donc que du bonheur dans sa carrière car il le mérite.
On se reverra un jour, ailleurs, peut être….
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